Double victoire pour le Team MetisS et le prototype JBB MetisS dans cette 33e édition des 24H du Mans.
Victoire tout d’abord sur la piste puisque la MetisS emmenée de mains de maîtres par le trio Cyril Huvier, Christophe Michel et Emmanuel Cheron a remporté la catégorie Open. Victoire ensuite dans le stand puisque la paire de mécaniciens Christophe Roboam et Nicolas Therouin ont remporté le Prix ESCRA récompensant la meilleure assistance mécanique durant ces 24H du Mans 2010, autant dire que toute l’équipe technique du MetisS JLC Moto n°45 orchestré par le team manager Stéphane Vadé est à féliciter.

Le Team MetisS a enfin renoué avec les 2 tours d’horloge aux 24H du Mans. La MetisS a su comme à son habitude dominer la catégorie Open (voir les qualifications) et rentrer dans le Top 10 et y rester malgré des faits de course lui faisant perdre une douzaine de tours. Même si le Top 5 était à portée de main en occultant tous problèmes intervenus durant l’épreuve comme vous allez pouvoir le découvrir ci-dessous dans « le fil de la course », il est clair que l’important était d’être là pour voir la 24e heure s’écouler.
Et pourtant cette 33e édition des 24H du Mans était l’une des plus relevées de son histoire avec pas moins de 8 marques de constructeurs, 4 grands manufacturiers de pneumatiques, un nombre de tours parcourus à 2 tours du record historique et une moyenne impressionnante de 144,382 km/h pour les vainqueurs.
Comme vous avez pu le lire dans le résumé des qualifications, 64 équipages avaient été retenus mais seulement 55 pouvaient prétendre à participer à l’épreuve à l’issue des qualifications. La MetisS était quant à elle qualifiée en 29e position pour finalement finir dans le Top 10 de l’épreuve. C’est effectivement une des caractéristiques de l’équipe MetisS pour qui qualification rime avec développement. Le Team MetisS préfère donc se consacrer à la mise au point du prototype MetisS pour la course expliquant qu’elle est une des rares équipes à effectuer d’aussi spectaculaires remontées où les pilotes battent souvent leur meilleur temps durant l’épreuve contrairement aux autres équipes.
Malgré le manque de développement cruel en matière de disque de frein et de pneumatique comme on a pu le voir en qualification, la MetisS est aussi compétitive voir plus qu’une machine conventionnelle. Machines conventionnelles dites à fourches sur lesquelles roulent toutes les autres écuries qui sont développées depuis plus d’un demi-siècle par tous les grands constructeurs du monde.