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RenNa est le fruit de passionnés qui se sont regroupés autour d'un projet commun, un peu fou diront certains, qui veut voir enfin l'efficacité du train avant JBB sur une machine de route, le savoir-faire d'une société comme Reflex pour qui rien n'est impossible, le talent méconnu d'un jeune designer Jean-Michel Tarallo, et la confirmation que les rêves sont faits pour être réalisés.

A travers ce site vous découvrirez : L'histoire de la marque RenNa®, son prototype et ses 2 versions - Le concept JBB (Jean-Bertrand Bruneau), l'histoire d'une invention ignorée des "grands" constructeurs et pourtant tellement efficient - La société REFLEX, les professionnels du prototypage et de la mission impossible - Les multiples facettes et talents du ddesigner Jean-Michel Tarallo (JMT).

Ce site vous permettra de suivre leurs actualités, et celui de RenNa® à travers les mises à jour.

 

« LA VIE NE VAUT D’ÊTRE VÉCUE QU’À TRAVERS SES PASSIONS. ET ELLE N’A DE SENS QUE DANS CELUI D’ACCOMPLIR NOS RÊVES »
[ RenNa - Apophtegme ]

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tout au long de l’année 2023, le site renna.fr, portant les rides d’un âge à l’ère d’un codage de 2004 et qui devrait faire peau neuve fin 2023 début 2024, sera la plateforme de la série commémorative de l’histoire RenNa, d’une suite d’épisodes levant certains mystères, contant certaines anecdotes, révélant l’origine, l’éco-ontogenèse, l’ontologie et la philosophie menant à appréhender la singularité de son histoire et de son investigateur.
Une commémoration honorant également ceux faisant partie intégrante de l’histoire RenNa, ceux dont la passion était la plus grande des motivations, la seule humaine énergie à l’incommensurable pouvoir de soulever concrètement les montagnes au contraire des illusions d’une foi au salut promis hors de notre présente vie.
Aussi, un jour, un ami m’a dit, que dans la vie, il fallait savoir donner pour recevoir. Je l’ai depuis intégré à mon individuation, faisant philosophie de vie autant que possible, mais en être de raison, de cet aphorisme, je l’ai interprété en le faisant mien dans un profond sens qu’il fallait savoir donner sans rien attendre en retour, car encore plus important que de savoir donner, c’était la manière et la profondeur de l’action de donner qui importait le plus. La nature de cet acte est à l’image d’un boomerang qui peut se perdre et ne jamais revenir, mais il peut également vous revenir d’une façon blessante ou bien revenir de la meilleure façon qui soit, en vous revenant en main avec son histoire à la trajectoire singulière et de sa nouvelle énergie vous rétribuant de la joie de pouvoir le renvoyer dans une toute autre direction, vers une nouvelle étoile qui le fera briller de mille feux. Alors quoi de plus joyeux dans le dernier épisode de cette commémoration d’offrir quelques surprises griffées de la marque pour les plus passionnés d’entre vous.

« LA VIE NE VAUT D’ÊTRE VÉCUE QU’À TRAVERS SES PASSIONS*. ET ELLE N’A DE SENS QUE DANS CELUI D’ACCOMPLIR NOS RÊVES »
[ RenNa - Apophtegme ]

*Passion qui est la manifestation de notre conatus (sens Spinozien)

 

 
 
 

Il est des naissances en des lieux et des milieux issues de circonstances déterminant toute existence. Outre l'existence, mieux encore, la chemin de vie qui lui fera sens.
C'est l'histoire d'un simple singulier destin, comme tout à chacun en fait l'expérience et qui lui seul peut juger être le sien et lui donner la valeur de son estime.
L'histoire de cet enfant, adolescent puis homme de raison, animé de la passion positive car issue de cette raison que tout être humain devrait trouver en lui et la cultiver pour se réaliser sur le chemin de son individuation, est celle qui le mènera à la joie de la création et réalisation de ses rêves, éléments joyeux de béatitude.
La critique philosophique de la liberté, du libre-arbitre fera toujours réflexion pour tout à chacun, et tous ceux qui y feront l'effort d'étude, y trouveront réponse de là où la hauteur leur donnera une profondeur de champs qui leur sera bien souvent propre, pourvu qu'ils ne soient que dans une vérité d'un absolu laissant place au doute. Mais le doute n'empêche pas de se positionner et d'établir ses convictions pour y ancrer son fil d'Ariane.
D'une nature peu propice à ce que le destin a voulu tracer pour cet être à l'histoire qui l'amènera à son rêve, son environnement a su jouer son rôle d’éco-ontogenèse et sceller pour lui le parcours qui le mènera à le rêver, l'idéaliser et mettre sur son chemin les altérités et personnages qui se révéleront à lui. Point d'anciens écrits, de prophètes aux prophéties fallacieuses parcourant les siècles, livrés aux scribes aux palimpsestes mille fois soudoyés, réinterprétés à l'humeur des temps passés.
Non, ici seul le « dieu nature » fera son œuvre, comme à l'origine des temps, plaçant l'enfant en un lieu qui le pénétra psalmodiquement chaque jour par ses sens où le son des moteurs, la vue des engins et leurs odeurs fumantes d’oniriques réalités cérémoniales et envoûtantes machinations, qui pour l'enfant les regardant sans en comprendre aux prémices la magie, fait vivre, vibrer, causer, chanter les créatures « deus machina »  de l'enfant médusé, subjugué.
Comment cet enfant, né et habitant à quelques pas du temple de ces dieux de la mécanique, ne pouvait pas être transpercé, attiré, animé par ce monde qui l'enveloppait tout en ne comprenant pas encore les codes, et transformait l'existence de ces êtres humains comme lui, en sens vital. L'existence se muait alors en vie.
Comprenant qu'il existait seulement, comme tous ceux qu'il rencontrait dans son existence du quotidien, il prit conscience alors qu'il y avait quelque chose de plus fort que le fait d'être né et d'exister... Le fait de vivre. Pourtant, avançant dans l'adolescence il se rendit compte que certains semblaient, autour de lui, vivre également, mais d'une pâle intensité contrairement à ses adorateurs du temple mécanique où il pouvait les scruter en masse faire pèlerinage en ce lieu où le destin l'avait placé dès son enfance. Dans cette Cité répondant au nom de Le Mans, et de son temple polymorphique des sports mécaniques.
Jeune, et innocent, il prit conscience que la nature l'avait placé là où il devait être, renforcé par l'histoire parentale improbable que même le "hasard" n'aurait pu rendre compte. Il suivait son destin.
Ce marquant souvenir indélébile qui lui revient toujours en Primo, est cette Guzzi Le Mans qui se garait sur le trottoir à quelques mètres de la porte de la maison familiale lors des régulières manifestations religieuses de ses adeptes débordants de vie, car bravant à chaque instant la mort. Il ne comprenait pas pourquoi une telle machine pouvait porter le nom de sa ville. Comment un constructeur, non français de surcroît, pouvait accoler le nom de sa Cité dont il ne saisissait pas encore toute la symbolique terre promise à l'histoire humaine d'un peuple élu. Le Mans, la Cité où il est né, où il grandit, où il vit, serait-elle une capitale, un lieu saint ?!
Les révélations apparaissaient peu à peu à lui, sans qu’on les lui donnât, au contraire d'un évangéliste portant l'unique et bonne parole à l'obéissant dénué de raison, coupant court au fastidieux travail de réflexion propre à lui-même et préférant les solutions gratuites et faciles alléchantes. La moto et Le Mans ne faisaient qu'un, c'était la place, l'origine du parcours le plus haut placé dans la hiérarchie de la passion positive entre ces entités. L'enfant aux portes de l'adolescence comprit alors que l'alignement des étoiles dans le ciel faisait constellation, dont chacune portait un nom, le nom de leur destin. L'enfant conscientisa et vit alors son destin devenir dessein dont le tracé s'illumina sous ses yeux, sans comprendre encore exactement, s'il y avait un rail sans aiguillage, qui le conduirait dans ce voyage, là où il devait aller, et prendre la vie comme un aventurier prenant son billet pour aller d'un point A à un point B, connaissant d'avance, tracé et escales de son « pèlerinage », et les desseins au combien certains de son point de chute.
Vînt l'âge où l'innocence, protégée des aimants, laissant place aux questionnements de l'homme naissant, partant seul à l'aventure de sa destinée, écoutant les éléments, comme l'Escoffier navigateur écoute la nature comme seule boussole nécessaire à prendre décisions, qui sont seules à lui destinées.
Signes et rencontres vinrent alors de même à lui, sans forcer, il lui suffisait, si l'attention lui était de mise, de les distinguer et de les aborder sans peur car inévitables et valant nécessité à sa réalité. C'est ainsi que faisant retraite en son for intérieur, parallèlement d'une existence à la vie normée exaltante, la lumière éclairant son être fût des plus intenses sous l'énergie de la passion raisonnée à l'incommensurable pouvoir d'accomplir ses rêves.
Et c'est ainsi qu'en s'ouvrant au "monde", celui-ci vient à vous... Pour offrir ses étonnantes "richesses" pourvoyeuses de béatitude... cette mystérieuse vérité (transcendantal).

 

 
 
 
RenNa
ou
l’histoire de la rencontre d'un passionné et d'un concepteur de motos

Jean-Bertrand Bruneau (JBB) et moi sommes tous deux originaires du Mans. Nos pères étaient des connaissances l’un de l’autre mais nous ne sommes pas de la même génération, Jean-Bertrand étant de 24 ans mon ainé.
Né et ayant vécu toute mon enfance à quelques centaines de mètres du circuit des 24H du Mans, ma passion pour la moto est venue tout simplement par promiscuité.
Quoi de plus désirable parmi toutes ces mécaniques, se voulant être finalement plus des créations du diable que de dieu lui-même… à moins qu’il ne s’agisse du tandem d’un unique créateur à l’image de l’unicité d’une pièce à la double faces du masque de la Commedia dell’Arte, qu’un de ces engins émouvant le plus un enfant. De ces bicylindres aux sons atypiques et dont les vibrations animaient une partie-cycle au gré de son implantation et de son architecture. Mon désir d’enfant était d’avoir une Ducati, ces machines avec leur sonorité si singulière et au frein moteur du tonnerre. Ce n’est que beaucoup plus tard que mon désir sera enfin assouvi, en 1995, avec la légendaire Ducati 916, ma passion pour la marque de Bologne et son designer Tamburini ne cessera de grandir au cours des années. Malheureusement pour moi, Tamburini quitta Ducati pour MV-Agusta et réalisa en 1997 le sublime design de la 750 F4. En 1999, Ducati sortira la remplaçante de la 916, une 996 conservant l'indémodable design de la 916. De cette infortune, mon idiosyncrasie s’exprimera en runes… et de là, tout a commencé… Mon rêve et la rencontre avec Jean-Bertrand Bruneau.
A la sortie de la 996 je m’aperçus que la moto que j’attendais, en succession de la 916, n’était autre qu’une Ducati F2. Le design de la F4 au desmodromique moteur de la 996.
Pourquoi attendre des autres qu’ils réalisent mes rêves me suis-je dis. Pourquoi ne pas franchir le pas et réaliser cette machine, une Ducati F2. Et puis, pourquoi me limiter à un copier/coller accessoirisé me suis-je entendu penser.
Des souvenirs d’enfance me sont alors revenus en mémoire où mon père m’avait emmené un jour avec lui chez monsieur Bruneau (le père de Jean-Bertrand) car il savait que le fils de monsieur Bruneau avait un atelier où il préparait des motos de course. Chemin faisant, mon esprit me remémora également la moto d’Endurance avec ce train avant intrigant que j’avais vu dans la presse locale et sur le circuit lorsqu’elle avait participé aux 24h du Mans. Mon souvenir également d’avoir rencontré des personnes qui avaient travaillés sur cette moto d ‘Endurance à l’époque où je côtoyais la concession Brancquart à Arnage, près du Mans, pour faire préparer mes motos de course. Et c’est ainsi que le projet RenNa est né dans mon esprit, rencontrer Jean-Bertrand Bruneau pour réaliser ma moto avec son savoir-faire et lui demander si son système pouvait convenir à une moto de route et au moteur bicylindre de la Ducati 996 sps qui était pour moi à l'époque ce qui se faisait de mieux.
Le 26 Juillet 1999 je rencontrais JBB chez lui pour discuter de son système, de ses indéniables avantages, de mon projet et des diverses orientations possibles. JBB me proposa de profiter de leur dernier prototype de course en cours de réalisation « @tomo » en l’adaptant pour une homologation routière. Mais pour moi cette aventure ne saurait se réaliser sans un moteur Ducati, de préférence le dernier de la firme bolognaise, le 996 sps.
Le projet s’étalera dans le temps car JBB et son équipe travaillaient d’arrache-pied en cette fin d’année 1999 sur le prototype « @tomo » pour pouvoir être prêt début Mai dans l'optique du Championnat Protwin 2000. Ce n’est que fin 2000 que les plans du projet RenNa prendront forme au tour du bloc moteur desmodromique 996 sps.

C'est au dernier étage de sa demeure mancelle que Jean-Bertrand-Bruneau méditait à ses inventions, créations et planchait sur sa table à dessin.

Le 19 Avril 2001, JBB prenait contact avec la société Reflex d’Yves Kerlo d'où il connaissait bien un de ses salariés, Jean-Sylvain Dupré, pour avoir déjà développé avec lui des JBB de course dans le passé.
La construction à proprement dite ne débutera qu’en Octobre 2001 où le designer Jean-Michel Tarallo intègrera le projet RenNa pour s’occuper de la réalisation du design du modèle RenNa 996 JBB.

La société Reflex réalisera le châssis de la RenNa selon les plans à l’échelle 1 conçu par Jean-Bertrand Bruneau

Jean-Sylvain Dupré
Yves Kerlo


Le designer Jean-Michel Tarallo sculte la mousse pour le design de la RenNa 996 JBB

La société Reflex développant et réalisant divers projets en parallèle, ce n’est qu’en Avril 2003 que le prototype fera ses premiers tours de roue pour ensuite passer la validation sur le circuit Carole par le pilote Michel Robert, ès motos JBB, Champion de France Protwin 2001 avec le prototype @tomo. Son homologation pour la route sera définitive le 18 Septembre de la même année.


Les premiers tours de roue du prototype RenNa 996 JBB dans la campagne Chartraine.
La revue Option-Moto a suivi toutes les phases du projet

La RenNa 996 JBB sera présentée au Mondial du 2 roues fin Septembre 2003 sur le Stand du manufacturier pneumatique Avon dont elle est chaussée.
Elle aura l’occasion de réaliser plusieurs tests sur piste et sur route pour la presse nationale et internationale via des journalistes essayeurs dont l’un des plus internationaux, le britannique Alan Cathcart qui lui donnera une aura internationale (Japon, Australie, Italie, Pays-Bas, Finlande, Roumanie, Belgique, Angleterre, Allemagne...) Tests convaincants et bluffants le monde de la moto, comme le comparatif entre la RenNa et la Ducati 998 S réalisé par le journaliste-constructeur Jean-François Robert en 2004, pour le magazine Moto-Journal, évoquant que le prototype n’était pas celui auquel on pouvait penser.


Le célèbre journaliste-essayeur britannique Alan Cathcart en essais sur le circuit Bugatti du Mans en 2004 pour la presse internationale

  
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Magazine Australien MCN
 
 

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